jeudi 17 décembre 2015

La Place des Etudiants

La rue qui part depuis la Place de la République, entre le Musée National et le Théâtre National porte le nom d'un héro célèbre de la résistance serbe contre l'occupation ottomane: Vasa Čarapić. Sa statue se trouve près du Théâtre National, dans un petit parc, à l'endroit même où il trouva la mort, atteint par une balle ennemie, le 29 Novembre 1806.

La statue de Vasa Čarapić à l'endroit où il trouva la mort

La statue de Vasa Čarapić et le Théâtre National
La rue Vasa Čarapić aboutit sur la Place des Etudiants qui porte bien son nom. En effet, quatre facultés se trouvent à cet endroit: la Faculté de Philosophie, de Philologie, de Géographie et de Mathématiques naturelles.

La faculté de Philologie
La statue de Njegoš, sur le plateau de la Faculté de Philosophie
La faculté de Mathématiques naturelles
Le Parc Universitaire sur la Place des Etudiants fait le bonheur des Belgradois, surtout au printemps et en été. Mais le soleil de Décembre peut aussi réchauffer et donner du plaisir à ceux qui viennent se reposer, méditer, lire leur journal ou encore discuter.



Dans le Parc Universitaire se trouvent les statues de trois Serbes célèbres: Josif Pančić, médecin et botaniste, premier président de l'Académie Royale Serbe, Dositej Obradović, philosophe et éducateur, et Jovan Cvijić, homme de sciences, président de l'Académie Royale Serbe.

Statue de Josif Pančić

Statue de Dositej Obradović

Statue de Jovan Cvijić
Depuis la fin du 17ème siècle, à la place du parc actuel se trouvait un cimetière turc. C'est sous l'occupation autrichienne de 1712 à 1939 et grâce aux nouveaux projets urbanistes que cet endroit prit les contours d'une place, à l'image des places dans les grandes capitales européennes. On peut donc dire que c'est la place la plus ancienne de Belgrade.

En 1824, au bord du cimetière, s'installa le Grand Marché qui, durant 40 ans, fit de la place le lieu le plus actif de Belgrade. Suite à l'ouverture du marché, émergèrent les hôtels, les kafanas ainsi que les petits commerçants et artisans tout le long de la rue Vasa Čarapić. En 1865, le cimetière fut remplacé par le parc et, en 1869, le Grand marché fut réduit en superficie afin d'agrandir l'espace vert.

De 1872 à 1896, la place porta le nom de ''Grande Place''. C'est depuis la Grande Place que circula la première ligne de tramway de Belgrade, qui était aussi l'une des premières lignes en Europe.

La seule construction ottomane ayant résisté à tous ces changements est le mausolée du Pacha Sejh Mustafa, construit en 1783, et qui se trouve sous le parc.

Les restes du Grand Marché et la station de tramways sur la Grande Place
L'hôtel ''Makedonija'' remplacé par un immeuble d'habitation. Les tramways sont remplacés par les trolleybus sur cette ligne.
Le mausolée du Pacha Sejh Mustafa
Les urbanistes de l'époque dont le but était de faire de Belgrade une ville moderne étaient d'avis qu'un marché n'était pas vraiment représentatif à cet endroit. Ce qui restait alors du Grand Marché fut déplacé un peu plus bas, dans le quartier de Dorćol, pour disparaître définitivement dans les années 1920. Le parc prit alors sa forme et ses dimensions actuelles.

Le Parc d'antan







De l'autre côté de la rue, en 1863, fut achevée la construction de l'une des perles architecturales de Belgrade: l'immeuble du Capitaine Miša. Une fois la construction de l'immeuble achévée, Miša Anastasijević, homme d'affaires et bienfaiteur fit don de cet imposant immeuble à la ville de Belgrade, sous condition que l'immeuble soit utilisé dans un but éducatif. Aujourd'hui, c'est le siège du Rectorat de l'Université de Belgrade.

L'immeuble du Capitaine Miša
A cette époque, c'était l'immeuble le plus élevé de Belgrade. Sa façade richement décorée faisait l'admitation des Belgradois. Deux niches abritent les statues d'Apolon et de Minerve. Sur le toit, la tour de guet qui éxiste encore permettait une vue panoramique de tout le Belgrade d'antan et les gardes qui y travaillaient avait pour devoir de détecter tout incendie qui pouvait survenir et d'alerter les pompiers.

L'immeuble presqu'achevé
Les statues d'Apolon et de Minerve sur la façade
A quelques pas de là se trouve un autre immeuble célèbre qui est également un don fait à la ville de Belgrade par un riche homme d'affaires et bienfaiteur: Ilija Kolarac. Achevé en 1932, cet immeuble de style académique porte le nom d'Université Kolarac et sa grande salle est l'une des plus acoustiques de Belgrade. C'est pourquoi de nombreux concerts y ont lieu. Tout comme l'immeuble légué par Miša Anastasijević, l'Univesité Kolarac est un monument à valeur culturelle et se trouve sous la protection de l'Etat.

L'Université Kolarac
L'Université Kolarac
Sur la Place des Etudiants se trouve également le Musée Ethnographique, l'un des musées les plus anciens en Serbie. C'est en 1951 que le musée s'installe au numéro 13 de la Place des Etudiants, dans l'immeuble cosntruit en 1934 et qui avait jusque là abrité la Bourse de Belgrade.

Le Musée ethnographique

L'entrée du Musée ethnographique
La Place des Etudiants témoigne du passé de la Serbie post-ottomane avec sa vision de faire de Belgrade une capitale moderne européenne. A l'aube du 20ème siècle, cette mission était accomplie.

mardi 27 octobre 2015

La maison de Jevrem Grujić

Dans le centre ville, rue Svetogorska, se trouve un petit musée privé qui plonge ses visiteurs dans le Belgrade mondain d'autrefois: la Maison de Jevrem Grujić, diplomate et homme politique, ministre dans le gouvernement du Royaume de Serbie. 

La Maison de Jevrem Grujić et le Théâtre Atelje 212
Je suis certaine que beaucoup de Belgradois, tout comme moi jusqu'à il y a qelques jours, pensent que cette belle demeure est partie intégrante du Théâtre Atelje 212 qui est construit dans son prolongement. Ce n'est pas le cas. La construction de ce bel immeuble fut achevée en 1896 et cette demeure est le premier immeuble en Serbie qui reçut le statut de monument culturel en 1961.

Cette demeure n'est pas une demeure comme les autres. Elle est liée à une période très importante de l'Histoire de la Serbie: celle de sa transformation d'une société ottomane en une société européenne moderne. Elle représente la Serbie bourgeoise à l'aube du 20ème siècle, celle des premières générations éduquées dans les universités européennes et qui, les études achevées, revinrent en Serbie pour servir leur Roi, leur peuple et créer un pays moderne.

Jevrem Grujić

Mais commençons par le commencement, bien avant la construction de cette belle maison. 

Le Prince Miloš, premier souverain de la Serbie autonome sous l'Empire Ottoman était un grand amateur de femmes. Ses maîtresses furent nombreuses et certaines d'entre elles sont entrées dans l'Histoire, comme Petrija, tuée par la Princesse Ljubica, épouse du Prince Miloš, ou encore, plus importante pour notre sujet, Jelenka, dont la beauté envoûta le Prince, si bien qu'elle ne fut pas uniquement sa maîtresse, mais également son conseiller. Son influence était si grande qu'un seul mot de sa part au Prince pouvait vous faire monter en grade, ou vous faire perdre tout et finir en prison - ou finir tout court. Si la Princesse Ljubica était appelée la Grande Dame par le peuple, Jelenka était appelée la Petite Dame.

La belle Jelenka
Après de nombreuses années passées côte à côte, après la mort du fils né de leur liaison, et peut-être même après un accord fait avec son épouse légitime la Princesse Ljubica, le Prince Miloš marie sa maîtresse Jelenka à Teodor Herbez, homme politique, ministre des finances et membre du Conseil d'Etat. 

Le Prince Miloš fut plus que généreux et offrit en tant que dotte à la mariée un grand terrain dans ce qui était alors la périphérie de Belgrade, et sur une partie duquel se trouve aujourd'hui la Maison Grujić. Jelenka et Teodor n'eurent pas de descendants et adoptèrent la nièce de Jelenka, nommée Jelena. C'est Jelena qui, à la mort de ses parents adoptifs, hérita de tous leurs biens.

Au bal de la Cour, Jevrem fait la connaissance de la jeune Jelena et l'épouse peu après. Elle a 16 ans. Sa robe de mariée est exposée dans l'un des salons et on peut remarquer que la robe est de style européen. Et c'est ainsi que commence l'histoire de cette merveilleuse demeure. Jevrem Grujić entreprit sa construction dont il ne vit malheureusement pas la fin. En effet, la construction s'acheva environ un an après son décès, en 1896.

Portrait de Jelena Grujić et sa robe de mariée. Dans ce portrait, elle est représentée dans la robe qu'elle porta lors du jubilé d'or de la Reine Victoria
Portrait de Jevrem Grujić (à gauche) et son costume
La famille Jevrem cotôya les membres des familles royales et souvent la Reine Natalija Obrenović venait prendre le thé sans protocole, en amie. Dans l'un des salons se trouve également une photographie de la Reine Maria Karađorđević avec sa dédicace, car la fille de Jelena et Jevrem, Mirka, fut la première dame dans l'escorte de la Reine.

Portrait de la Reine Natalija dans l'un des salons. Sour le portrait, l'un des objets les plus précieux du musée, un service pour liqueur en cristal, cadeau du Roi Milan et de la Reine Natalija
Entrée dans le salon où est exposée la photo dédicacée de la Reine Maria Karađorđević
Jelena et Jevrem eurent dix enfants. Mais seule l'une de leurs filles eut des descendants, dont font partie les propriétaires actuels de la demeure. Au fil de votre visite se succèdent les portraits et photographies des membres de la famille, comme celles de Slavko Grujić, fils de Jelena et Jevrem, diplômé de la Sorbonne à Paris, ambassadeur de la Serbie à Londres et de son épouse américaine, Mable, surnommée la Jeanne d'Arc Serbe.



Les armes exposées ont pour la plupart servi lors de grands événements historiques de la Serbie, comme par exemple lors de la première insurgion serbe contre l'occupation ottomane.


La maison ayant été pillée durant la Première Guerre Mondiale, la famille emmurra tous ses objets précieux dans la cave lorsque la Seconde Guerre Mondiale éclata. Tant mieux pour toutes les générations qui peuvent admirer tous ces trésors de la Serbie d'antan.

 
Tout ceci n'est que pour vous donner un avant-goût de tout ce que vous pouvez voir dans cette demeure splendide. Tous les détails, histoires, anecdotes que révèlent les objets exposés attendent que vous les découvriez, si vous passez par Belgrade et si vous désirez remonter le temps, le temps d'une visite dans la Maison de Jevrem Grujić.

vendredi 16 octobre 2015

La Tour Nebojša

Tout près du confluent de la Save et du Danube, au pied de la forteresse Kalemegdan, se trouve une petite tour qui se dresse, solitaire et fière, et témoigne de grands événements du passé de la capitale: la Tour Nebojša, construite vers 1460 par les Hongrois et qui servit durant longtemps à veiller sur le port du Danube et à repousser les attaques de l'armée Ottomane.
 
La Tour Nebojša
Nebojša est un nom masculin serbe et bien souvent, même les serbes qui ne connaissent pas vraiment leur Histoire, pensent que la tour porte le nom d'un certain personnage du nom de Nebojša. Mais ce n'est pas le cas. La tour porte un nom plus dramatique et symbolique: Nebojša, du verbe ''Ne pas avoir peur'' (Ne bojiti se).

Ainsi, la Tour est courageuse et n'est pas facilement intimidable, la Tour n'a pas peur. Comme le raconte la légende, lors de la conquête de Belgrade par les Ottomans en 1521, la Tour qui faisait jusqu'alors partie de la forteresse s'éleva dans l'air et s'envola pour se déposer au pied de la forteresse, à sa place actuelle, si bien qu'elle ne fut pas conquise par les ottomans lors de la prise de la forteresse.

Bien sûr, les faits réels disent autrement, car la vieille tour fut détruite lors de cette bataille et ce n'est qu'une fois que la résistance de ses canons fut anéantie que l'armée ottomane réussit à prendre la forteresse de Belgrade. La Tour fut détruite plusieurs fois et plusieurs fois reconstruite dans le passé.



Durant l'occupation ottomane, elle perdit petit à petit son rôle de gardienne du port pour remplir à la fin une fonction bien plus lugubre, celle d'un donjon infâme où de nombreuses personnes trouvèrent la mort.

Parmi elles, un héro grec de la lutte contre l'occupation Ottomane qui n'a pas été oublié par le peuple serbe: Rigas Fereios. En effet, tout près de la forteresse dans le quartier de Dorćol, un monument lui est dédié, dans la rue qui porte également son nom. L'une de ses célèbres citations: ''Mieux vaut vivre un jour en tant qu'homme libre, que de vivre quarante ans en tant qu'esclave''.

Il fut exécuté dans la tour le 24 Juin 1798, et son corps fut jeté dans le Danube. Ses derniers mots furent: ''J'ai semé de riches graines, le jour est proche où mon peuple récoltera les fruite fameux.''

Le monument dédié à Rigas Fereios
Durant la seconde guerre mondiale, la rive où se trouve la Tour fut le lieu de bien tristes événements. En effet, les corps des victimes du camp de concentration de Jasenovac jetées dans la Save firent surface à cet endroit et les pêcheurs Belgradois les enterrèrent autour de la tour, dans une fosse commune.

La rive au pied de la Tour Nebojša
La Tour fut restaurée il y a quelques années et abrite un petit musée. La rive est aujourd'hui un lieu de promenade et la piste cyclable permet aux amateurs de balades à vélo de jouir de l'atmosphère relaxante du fleuve.

La Tour est toujours là, et garde la forteresse. 
 

samedi 5 septembre 2015

Le quartier historique Kosančićev Venac

Dans le centre ville, se trouve un petit quartier historique qui se nomme d'après l'une de ses rues: Kosančićev Venac, la couronne de Kosančić ou encore le cercle de Kosančić.

La rue Kosančićev Venac
Ce petit quartier est formé de quelques rues dans lesquelles les passants ont l'impression que le temps s'est tout simplement arrêté. Bien que dans le centre ville, il est hors de portée des sirènes, les klaxons et des explosions des pots d'échappements. Les rues sont pavées comme au début du 19èle siècle et, en hiver, les habitants de ce quartier ont bien du mal à démarrer leur voitures sur les pavés lisses et glissants s'ils n'ont pas de bons pneus.

Les vieux pavés
Ce quartier donne d'une part sur la forteresse Kalemegdan, l'église Saborna Crkva, le Palais de la Princesse Ljubica et la rue du Roi Pierre 1er avec la célèbre kafana ''Le Point d'Interrogation'' qui représentent les repères historiques du développement du Belgrade moderne libéré de la domination ottomane au début du 19ème siècle. Mais je vous ai parlé de tout çà.

Au coin de la rue Kosančićev Venac, le centre historique du développement du Belgrade libre
De l'autre côté, ce quartier offre une vue magnifique sur la Save et on peut descendre vers le pont qui rejoint le vieux et le nouveau Belgrade.

La rue Kosančićev Venac porte le nom du héro serbe de la bataille du Kosovo en 1389: Ivan Kosančić. Sur la façade de la maison la plus célèbre et la plus photographiée de cette rue et qui date de la fin du 19ème siècle, se trouvait juqu'à il y a à peu près 4 ou 5 ans le buste d'Ivan Kosančić. Malheureusement, la façade ayant détérioré au fil des années, le buste menaçait de tomber et les habitants de cette petite rue pittoresque ont décidé de sauver leur héro, si bien que le buste est à présent gardé dans la cave de cette maison et attend des jours meilleurs.


La niche sur la façade est aujourd'hui vide


Le buste du héro Ivan Kosančić 
L'un des repères historiques de ce quartier est la maison de Mihajlo Petrović, portant le surnom de ''Alas'', le ''Pêcheur'', tant il était passionné par ce passe-temps. Mihajlo Petrović est un célèbre personnage de l'Histoire de Belgrade, mathématicien reconnu, professeur de l'Université de Belgrade et membre de l'Académie Royale Serbe. A sa mort, en 1943, son cercueil fut transporté depuis sa maison jusqu'au cimetière par ses amis, les pêcheurs du Danube et de la Save, qui voulurent montrer leur respect à ce grand homme qui aimait les plaisirs simples. La façade de la maison porte une plaque commémorative et est décorée magnifiquement.

La plaque commémorative sur la façade de la maison de Mihajlo Petrović Alas

 Maison de Mihajlo Petrović Alas

Maison de Mihajlo Petrović Alas
Sur le plateau devant la maison de Mihajlo Petrović Alas, les peintres belgradois installaient autrefois leurs chevalets et peignaient les beaux couchers de soleil sur la Save.

Vue sur la Save depuis le plateau devant la maison de Mihajlo Petrović Alas
Ce quartier a vu l'ouverture de la première pharmacie à Belgrade. Il a également accueilli la Bibliothèque Nationale de 1920 à 1941. L'institution de la Bibliothèque Nationale fut créée par le Prince Miloš en 1832. Le Prince Miloš donna alors l'ordre à tous les éditeurs de faire un don de quelques livres à la Bibliothèqe Nationale.

En 1920, la Bibliothèque Nationale déménagea et des milliers de livres et de manuscrits prirent leur place sur les étagères de la bibliothèque aux numéros 12 à 16 de la rue Kosančićev Venac. Petite diversion, cet immeuble abritait dans les années 1880 les locaux de l'ambassade de France.

L'imposant immeuble de la Bibliothèque Nationale n'est aujourd'hui qu'un souvenir sur les vieilles photos jaunies. Le 6 Avril 1941, il fut complètement détruit dans le bombardement de Belgrade par l'aviation allemande. 300.000 livres furent perdus à tout jamais, dont 1500 manuscrits datant du Moyen-Age. La grande majorité des manuscrits du Moyen-Age et ceux datant de l'occupation de l'Empire Ottoman n'avaient même pas été étudiés.

L'immeuble de la Bibliothèque Nationale
Aujourd'hui, le terrain où se trouvait la Bibliothèque Nationale est encore une grande fosse qui n'a pas été comblée depuis plus de 70 ans, témoin de la fureur de la guerre et cicatrice dans la mémoire des Belgradois.

L'emplacement de la Bibliothèque Nationale détruite le 6 Avril 1941
Au numéro 32 de cette rue célèbre se trouve également les locaux de la première institution musicale de Belgrade, la ''Première institution belgradoise de chant'', fondée en 1853.

La rue Kosančićev Venac abrita également le Foyer artistique où se rencontrait et créait le Belgrade artistique. Cet immeuble à gardé sa tradition depuis et il est aujourd'hui une galerie de tableaux.

L'immeuble du Foyer artistique

Attention: illusion optique artistique
Tout au long de notre promenade, on peut admirer les beaux immeubles qui reflètent la riche architecture du vieux Belgrade d'antan.

Porte d'un immeuble datant de 1928










L'atmosphère de ce quartier est sereine et les petits cafés invitent les passants et touristes à prendre un petit verre ou un café et surtout, surtout, à prendre leur temps...

Petite terrasse d'un café

Petite terrasse d'un café